Après le Tricot Main, le Tricot Machine !
Je viens d’une famille de tricoteuses et crocheteuses.
Mais enfant et ado, je préférais nettement la compagnie des livres à celle des aiguilles.
Pendant mes études supérieures, je m’y suis mise en autodidacte.
Et j’ai démarré franco par des torsades et un fil qui ne correspondait pas au patron.
Toujours ce goût du risque, ou ce plaisir dans la difficulté.
Maso vous dites ?...
Mais je ne le criais pas sur tous les toits parce que c’était franchement ringard au début des années 90.
Puis j’ai vite abandonné, happée par le travail.
J’ai repris dix ans plus tard lors de ma grossesse.
Depuis, mes aiguilles ne me quittaient plus et j'étais devenue à la mode !!!
Et puis un jour, j’ai croisé une machine à tricoter …
Tu sens venir la suite ? …
Si tu me suis depuis un moment, tu sais que je fais partie du gang des rhumateuses et que la douleur chronique est ma partenaire de vie. Oui je suis bigame !
Alors tricot et crochet, c’est désormais à dose homéopathique, à mon grand désespoir.
La dernière fois que j’ai outrepassé ces règles, genre 2 heures de crochet par jour sur une semaine pour l’atelier, une quatrième tendinopathie est venue se loger dans mon épaule droite. Veinarde, je suis !
Donc, tu imagines bien que dès que j’ai su qu’on trouvait facilement des machines à tricoter d’occasion, la perspective de tricoter plus vite et moins douloureusement m’a titillée.
@ma_ptite_laine m’a indiqué les tarifs « décents » de l’occasion et j’ai lancé un appel sans grand espoir sur le FB de ma commune.
Mais comme à défaut d’avoir une santé florissante, j’ai le popotin bordé de nouilles, j’ai été contactée par une dame qui acceptait de se débarrasser de celle de sa maman à un tarif raisonnable.
J’ai très vite déchanté parce que malgré les quelques vidéos sur YouTube, forum et groupes FB, c’est loin d’être très intuitif comme engin.
Donc, elle a pris la poussière dans le garage, j’avais trop peur de faire des bêtises et de l’endommager !
...
Vous avez évidemment deviné que je n’ai pas abandonné l’idée de me servir d’une machine à tricoter ! Cécile, pur mélange d’un cochon et d’une mule
Je savais que Lainamac proposait des stages avec Elfie HAAS à Felletin. Mais je ne me voyais pas aller jusqu’en Creuse.
Alors quand Elfie a envisagé un stage du côté de Montpellier, j’étais joie !
Finalement, la machine n’aura végété qu’un an au garage.
Et me voilà partie à la découverte de l’engin. J’étais la seule vraie novice, grosse pression. Je ne regrette pas un instant cet investissement, Elfie est une formatrice hyper généreuse, bienveillante et un vrai puits de science. Et l’ambiance était top, dans un cadre bucolique.
La semaine a été intense mais quelle satisfaction de réussir à tricoter un pull !
Je suis rentrée avec mille conseils et j’ai mis en application dès le we suivant le premier : avoir plusieurs machines pour les pièces ( aiguilles, pêcheur, … ) qui coûtent un bras ou sont introuvables.
Popotin bordé de nouilles #acte2 j’ai trouvé deux autres Singer, dans leur meuble d’origine à un prix dérisoire, vendues par des gens étonnés que ça puisse intéresser quelqu’un !
Alors, ne nous leurrons pas, même si Elfie a été très pédagogue, une semaine c’est insuffisant pour maîtriser la bête mais avec de la pratique, et ma tête mi cochon mi mulet peut-être que j’arriverai à quelque chose !
Je t’ai donné envie ou pas ? 😉